Le 16 octobre 1978, le Cardinal de Cracovie, Karol Józef Wojtyła, fut élu pape. Dans le sillage de son prédécesseur, décédé subitement le 28 septembre 1978, il choisit le nom de Jean-Paul II. Il était le premier Souverain Pontife non italien, 455 ans après la mort du dernier Pape étranger, Hadrien VI d’Utrecht, en 1523. Il est également le premier Pape polonais de l’histoire et le premier de langue slave. Son pontificat détient non seulement ces records, mais aussi celui d’avoir été parmi les plus longs de l’histoire, après ceux de saint Pierre et de Pie IX. Il a en effet duré près de 27 ans.
« Je ne veux être qu'un pauvre frère qui prie ». C'est ainsi que Saint Pio de Pietrelcina, né Francesco Forgione, se présentait devant les milliers de fidèles qui affluaient vers lui. Pourquoi une telle popularité pour un simple capucin qui vivait dans un village périphérique de la région du Gargano, en Italie ? Le secret était que tous ceux qui le rencontraient voyaient en lui une image vivante du Christ souffrant et ressuscité.
Barthélemy est l'un des douze disciples qui ont suivi Jésus après son baptême dans le Jourdain. Son nom se trouve dans les Évangiles synoptiques dans la liste des Apôtres associés à Philippe, son compatriote. Nous n'avons pas beaucoup d'informations sur cet apôtre, dont la fête tombe le 24 août, jour où la tradition situe son martyre. Il était originaire de Cana en Galilée, près de Nazareth, et Jésus dira de lui : « Voici vraiment un Israélite sans détour » (Jn 1, 47). Jean, dans son Évangile, parle de Nathanaël, qui ne serait autre que Barthélemy lui-même, ainsi que l'identifient les exégètes. Le quatrième évangéliste fait référence à lui dans le récit de la convocation des premiers disciples, lorsque Jésus révèle à ce même Apôtre qu'il l'avait vu sous le figuier avant même de le rencontrer : « Le lendemain, Jésus résolut de partir pour la Galilée; il rencontre Philippe et lui dit : "Suis-moi !". Philippe était de Bethsaïde, la ville d'André et de Pierre. Philippe rencontre Nathanaèl et lui dit : "Celui dont Moïse a écrit dans la Loi, ainsi que les prophètes, nous l'avons trouvé : Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth". Nathanaèl lui dit : "De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? "Philippe lui dit : "Viens et vois". Jésus vit Nathanaèl venir vers lui et il dit de lui : "Voici vraiment un Israélite sans détour". Nathanaèl lui dit : "D'où me connais-tu?". Jésus lui répondit : "Avant que Philippe t'appelât, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu". Nathanaèl reprit : "Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d'Israël". Jésus lui répondit : "Parce que je t'ai dit : "Je t'ai vu sous le figuier", tu crois ! Tu verras mieux encore". Et il lui dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l'homme" ».
Né le 21 août 1567 au château de Sales, à Thorens-Glières (Haute-Savoie), François de Sales grandit dans une famille catholique appartenant à l’aristocratie savoyarde. Son père, maître d’hôtel du comte Sébastien de Luxembourg-Martigues, était également seigneur de Sales.
Elle appartenait à la famille royale de Suède par sa mère, qui était sainte Brigitte, et également par son père Ulf Gudmarson. Il s’agit de Catherine de Suède, née vers 1331 et confiée dès son plus jeune âge aux soins des moniales cisterciennes de Risaberg. Elle dut quitter le monastère contre son gré, car son père l’avait donnée en mariage au chevalier Edgar von Kyren, qu’elle épousa à l’âge de 16 ans. Son mari, qui était également très pieux, s’engagea avec elle à vivre dans la chasteté. Au cours de son mariage, Catherine vécut en s’occupant d’Edgar qui était invalide. En 1344, son père Ulf mourut.
L’Église célèbre le 25 janvier la conversion de saint Paul sur le chemin de Damas, l’une des plus puissantes manifestations de la grâce divine, qui transforma Saul, le féroce persécuteur des chrétiens, en Apôtre des nations. Cet événement est relaté dans les Actes des Apôtres.
La scène nous est bien connue. Dieu se propose et attend une réponse. « Je suis la servante du Seigneur : qu’il m’advienne selon ta parole » (Lc 1,26-38).
Marie devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l’Église. Cette fête est avant tout la fête de l’Incarnation, car Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira ce petit embryon jusqu’à la Croix et la Résurrection, pour la gloire de Dieu.
« Le nouveau bienheureux a vécu ainsi : dans la joie de l'Évangile, sans compromis, en aimant jusqu'au bout. Il a incarné la pauvreté du disciple, qui ne consiste pas seulement à se détacher des biens matériels, mais surtout à vaincre la tentation de se mettre au centre et de rechercher sa propre gloire ». C’est ainsi que s'exprimait le Pape François, le dimanche 4 septembre 2022, sur la place Saint-Pierre, lors de la béatification de Jean-Paul Ier, né Albino Luciani.
Jean, dont le nom signifie « Dieu fait grâce » et que Paul définit comme « une colonne de l’Église » (Gal 2, 9), était originaire de Galilée, probablement près du lac de Tibériade.
Selon Matthieu, il était fils de Zébédée et de Salomé et frère de Jacques le Majeur. Marc rapporte que son père était pêcheur et que sa mère était l’une des femmes qui suivirent Jésus jusqu’au Calvaire.
Avec une audace nouvelle pour le XVIe siècle, sainte Angèle Merici identifia une nouvelle voie de consécration pour les femmes : non plus dans le cloître, mais dans le monde. Pour elles, elle fonda la Compagnie de Sainte-Ursule. Très attentive aux signes des temps, elle se concentra sur le modèle de l’Église primitive, sur le mode de vie des apôtres et des premières communautés chrétiennes, ouvrant ainsi la voie à la dévotion moderne.
Rupert était issu de la haute noblesse franconienne et était apparenté à la famille royale mérovingienne (il a peut-être appartenu à la famille des Robertiens). À la fin du VIIe siècle, il était Évêque de Worms. Le duc des Bavarii Théodon II (+ 718) l’invita en Bavière et lui confia d’importantes tâches ecclésiastiques et politiques. Rupert était apparenté à l’épouse de Théodon, Folchiade. Dans la ville ducale bavaroise de Ratisbonne, Rupert convertit le duc et son entourage au christianisme. La tradition veut qu’il ait baptisé le duc lui-même, ce qui lui vaut le titre d’Apôtre des Bavarois.
« Dieu aime les pauvres, il aime donc ceux qui aiment les pauvres ». C'est ce que répétait saint Vincent de Paul à ses collaborateurs. Né le 24 avril 1581 à Pouy, un petit village des Landes françaises, dans une famille de paysans, il n'oublia jamais qu'il était gardien de cochons et de vaches lorsqu’il était enfant. Son père l'envoya étudier à Dax au pensionnat des Cordeliers, tenu par les Franciscains, dans l'espoir qu'il acquière une éducation qui lui permette de compléter les revenus de la famille.
« Puisque de Dieu, nous ne savons pas ce qu’il est mais seulement ce qu’il n’est pas, nous ne pouvons pas nous demander comment il est, mais plutôt comment il n’est pas ». C’est ainsi que s’exprimait saint Thomas d’Aquin. Né en 1225 à Roccasecca, dans la province de Frosinone, il appartenait à l’une des plus importantes familles italiennes. Étant le dernier né, il était destiné à une carrière ecclésiastique et, à l’âge de cinq ans, il entra à Montecassino parmi les « pueri oblati ». A quinze ans, il alla à l’université de Naples, où il étudia la philosophie aristotélicienne, la grammaire, les sciences naturelles, la science arabe et la philosophie grecque.
Les deux Apôtres Simon et Jude Thaddée sont commémorés le même jour. Il est possible que cela soit dû à leur apostolat commun en Mésopotamie et en Perse, où ils allèrent annoncer l’Évangile. Nous ne disposons pas de beaucoup d’informations certaines à leur sujet et ce que nous savons se trouve dans le Nouveau Testament.
La fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, est célébrée le dimanche suivant Noël. La raison en est simple : alors qu’à Noël, nous contemplons la naissance du Fils de Dieu à Bethléem, entouré de Marie et de Joseph, l’Église célèbre aujourd’hui la vie quotidienne de la famille à Nazareth.
Nous ne savons pas grand-chose de la période qui s’est écoulée entre la naissance de Jésus et le début de sa vie publique. Les Évangiles sont peu diserts à ce sujet. Ils racontent seulement qu’il a grandi en âge, en sagesse et en grâce, mais ne disent pas grand-chose de sa vie quotidienne avec ses parents. Il a probablement appris le métier de charpentier auprès de son père. Puis, à l’âge de douze ans, il se perdit à Jérusalem et fut retrouvé au bout de trois jours par Marie et Joseph parmi les prêtres du Temple.
Contemplatifs de la gloire de Dieu et messagers de la Bonne Nouvelle. Ce sont les trois Archanges qui sont fêtés le 29 septembre. Leurs noms expriment leur mission, pas leur nature. Ils sont les messagers du Seigneur, qui annoncent sa volonté et « constituent, avec les saints, l'immense multitude des adorateurs du Dieu vivant ».
Le « saint Paul des Indes », Patron des missions, grand évangélisateur de l’Asie, l’un des premiers à suivre Saint Ignace de Loyola, est Francisco de Jassu y Xavier, connu sous le nom de François Xavier.
Il naquit en 1506 au château de Xavier, près de Pampelune, dans une famille noble. En septembre 1525, il se rendit à Paris pour étudier au collège Sainte-Barbe, où il eut pour compagnon de chambre Pierre Favre, le premier prêtre de la Compagnie, auquel s’ajouta Ignace de Loyola. Au début, les relations entre François et Ignace furent conflictuelles, car François voulait poursuivre une carrière académique, à tel point que Loyola le décrivit comme « le morceau de pâte le plus dur que j’aie jamais eu à pétrir ». En 1530, il devint Magister Artium et obtint un poste de professeur au collège de Dormans-Beauvais.
On ne sait pas grand-chose de saint Blaise de Sébaste. Ce que nous savons, nous le tenons des Actes de saint Blaise, rédigés en grec. Blaise avait étudié la philosophie dans sa jeunesse, il était médecin à Sébaste en Arménie, sa ville natale, et était très estimé. Lorsque l’Évêque de la ville mourut, il fut élu par acclamation par tout le peuple pour lui succéder.
Les Évangiles présentent André, frère de Simon Pierre, comme l’un des deux disciples de Jean le Baptiste qui suivirent Jésus dès le début (Jn 1, 35-39). Il naquit à Bethsaïde en Galilée, sur les rives du lac de Tibériade. Comme son frère Simon (Pierre), il était pêcheur. Sans sa quête de de Dieu, il avait été disciple du prédicateur Jean le Baptiste, qui l’avait certainement baptisé. Lorsque Jean-Baptiste désigna Jésus comme « l’Agneau de Dieu » (Jn 1, 29-40), sur les rives du Jourdain, il suivit immédiatement le Maître et ne le quitta plus jamais.
« Le trait particulier de la figure spirituelle de saint Jérôme demeure certainement son amour passionné pour la Parole de Dieu transmise à l’Église dans la Sainte Écriture. Si tous les Docteurs de l’Église – et en particulier ceux de la première époque chrétienne – ont puisé explicitement dans la Bible les contenus de leurs enseignements, Jérôme l’a fait de façon plus systématique et, pour certains aspects, unique ». C'est ce qu'affirme le Pape François dans sa Lettre apostolique Scripturae Sacrae affectus du 30 septembre 2020, à l'occasion du XVIe centenaire de la mort de saint Jérôme
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