“Con la mano en la conciencia, que escuchen el grito angustioso que, desde todos los rincones de la Tierra, desde los niños inocentes hasta los ancianos, desde las personas hasta las comunidades, se eleva hacia el cielo: ¡Paz! ¡Paz! Hoy renovamos esta solemne súplica.” Con estas palabras, San Juan XXIII, en un mensaje a Radio Vaticana, lanzó un llamamiento a la paz a los gobernantes del mundo, especialmente a los de los Estados Unidos de América y la Unión Soviética. Era el 25 de octubre de 1962, en plena crisis de los misiles en Cuba.
“With your hand on your conscience may each one hear the anguished cry which is raised to the skies from all parts of the earth, from the innocent children to the elderly, from the people of the communities: Peace, peace! We renew this solemn plea today”. With these words broadcast on Vatican Radio on 25 October 1962, Saint John XXIII launched an appeal for peace to world leaders, in particular those of the United States of America and the Soviet Union. The world was in the midst of the Cuban missile crisis, and had not come this close to a third world conflict, since the end of World War II. Indeed, between 14 and 19 October, the world was on the very edge of a nuclear abyss. The words of the Pope, who had opened the Second Vatican Council on 11 October, were strongly persuasive on the consciences of people, especially those of John Fitzgerald Kennedy and Nikita Khrushchev ((Sergeevič Chruščëv).
« La main sur la conscience, qu'ils entendent le cri angoissé qui, de tous les lieux de la terre, des enfants innocents aux vieillards, des individus aux communautés, s’élève vers le ciel : la paix ! La paix ! Nous renouvelons aujourd'hui cette imploration solennelle ». C'est ainsi que saint Jean XXIII, dans un message diffusé par Radio Vatican, lança un appel à la paix aux dirigeants du monde, mais en particulier à ceux des États-Unis d'Amérique et de l'Union soviétique. C'était le 25 octobre 1962, en pleine crise des missiles de Cuba. Jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un troisième conflit n'avait été aussi proche. En effet, du 14 au 29 octobre, le monde fut au bord du précipice nucléaire. L'intervention du Pape, qui avait ouvert le concile Vatican II le 11 octobre, eut pour effet de réveiller les consciences, notamment celles de John Fitzgerald Kennedy et de Nikita Khrouchtchev (Sergeevič Chruščëv).
Le 11 avril de l'année suivante, le Pape Roncalli publiait sa dernière Encyclique, Pacem in Terris, dans laquelle il s'adressait aux hommes de bonne volonté. C'était le Jeudi Saint, un jour qui n'a pas été choisi au hasard pour souligner le fondement de la paix : « La paix sur la terre, objet du profond désir de l'humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s'affermir que dans le respect absolu de l'ordre établi par Dieu ».
Avec cette Encyclique, le Souverain Pontife adressa un appel sincère à tous, sans distinction, afin qu'ils s'efforcent activement de promouvoir la paix par tous les moyens. Ce zèle en faveur de la pacification entre les peuples et du rejet de la guerre lui valut d'être appelé le « bon Pape ».
Angelo Giuseppe Roncalli naquit le 25 novembre 1881 à Sotto il Monte (Bergame, Italie), dans une famille d'agriculteurs. C'était une famille pauvre, mais riche de foi et de valeurs qui s'imprimèrent dans le cœur du petit garçon. En 1892, il entra au séminaire de Bergame grâce à l'aide de son curé et du comte Giovanni Morlani. En 1900, il obtint une bourse et se rendit à Rome pour parfaire ses études de théologie. Le 10 août 1904, il fut ordonné prêtre à Rome. De retour à Bergame, il devient secrétaire personnel de l’Évêque Giacomo Maria Radini Tedeschi. Pendant ces années, il enseigna au séminaire local et fonda le périodique La Vita Diocesana. Au cours de la Première Guerre mondiale, il fut enrôlé dans le Corps de santé militaire et exerça la fonction d'aumônier dans plusieurs hôpitaux.
Après être entré dans le service diplomatique du Saint-Siège, Pie XI l'envoya en 1925 comme Visiteur apostolique en Bulgarie, où il resta pendant dix ans. Dans le même temps, le Pape Ratti le nomme Evêque titulaire d'Aeropoli. Il choisit comme devise épiscopale : Oboedientia et pax.
Le 27 novembre 1935, il fut nommé Délégué apostolique en Turquie et en Grèce. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il fut en première ligne pour défendre les juifs et parvint à sauver des centaines d'enfants de la déportation. Le 20 décembre 1944, Pie XII le nomma Nonce apostolique à Paris où, à la fin de la guerre, il dut s’occuper du problème des prisonniers et affronter les questions de la réorganisation de la hiérarchie ecclésiastique et de la présence de prêtres ouvriers. Le 12 janvier 1953, il fut créé Cardinal et, le 25 du même mois, promu Patriarche de Venise.
À la mort de Pie XII, il fut élu Pape le 28 octobre 1958 et choisit le nom de Jean XXIII. Pendant son pontificat, il convoqua le Synode romain, institua la Commission pour la révision du Code de droit canonique et convoqua le Concile œcuménique Vatican II. Il se rendit en visite dans plusieurs paroisses du diocèse et se prodigua pour l'évangélisation, l'œcuménisme et le dialogue avec les personnes éloignées de l'Église.
En mars 1963, il reçut le prix international Balzan pour la paix, en reconnaissance de son intense activité pour éviter les conflits et promouvoir la coexistence pacifique entre les peuples.
Le 3 juin 1963, Jean XXIII mourut des suites d'un cancer de l'estomac. Jean-Paul II le béatifia le 3 septembre 2000. Le 3 juin 2001, Dimanche de Pentecôte, après la reconnaissance canonique de son corps retrouvé intact, celui-ci fut transféré des Grottes du Vatican à l'autel de Saint-Jérôme dans la Basilique Saint-Pierre. Le Pape François le canonisa le 27 avril 2014. Sa mémoire liturgique a lieu le 11 octobre, en l'anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II.
“Con la mano sulla coscienza, che ascoltino il grido angoscioso che, da tutti i punti della Terra, dai bambini innocenti agli anziani, dalle persone alle comunità, sale verso il cielo: pace! Pace! Noi rinnoviamo oggi questa solenne implorazione”. Così San Giovanni XXIII, in un messaggio alla Radio Vaticana, lanciava un appello alla pace ai governanti del mondo, in particolare a quelli di Stati Uniti d’America e Unione Sovietica. Era il 25 ottobre 1962, nel pieno della crisi dei missili a Cuba. Mai dalla conclusione della seconda guerra mondiale si era vicini a un terzo conflitto. Infatti, dal 14 al 29 ottobre, il mondo fu su un baratro nucleare. L’intervento del Papa che, l’11 ottobre aveva aperto il Concilio Vaticano II, ebbe l’effetto di suscitare una forte persuasione sulle coscienze, soprattutto su quelle di John Fitzgerald Kennedy e di Nikita Krusciov (Sergeevič Chruščëv).