Issu d’une noble famille, il fut nommé abbé commendataire dès l’âge de douze ans, et cardinal à vingt-deux ans, étant promis à une carrière ecclésiastique rapide et brillante. Neveu d’un Pape, il devint un pasteur formidable, un prédicateur zélé, fervent dans la mise en œuvre des réformes du Concile de Trente. Il s’agit de saint Charles Borromée qui n’épargna ni la fatigue ni les épreuves pour réformer l’Eglise, tant dans le clergé que parmi les religieux, la libérant également des influences extérieures qui menaçaient son intégrité. À cause de ce zèle, il dut affronter les calomnies, les humiliations et même un attentat. On lui tira en effet un coup d’arquebuse alors qu’il était tourné de dos en prière, mais il ne fut pas blessé.
Un jour, alors de le jeune François se promenait à cheval dans la campagne d'Assise, il rencontra un lépreux sur son chemin. Normalement, il était terrifié par les lépreux, il ne s'approchait pas de leurs maisons et refusait de les regarder. S'il en rencontrait un dans la rue, il détournait la tête et se bouchait le nez avec ses doigts pour ne pas sentir la mauvaise odeur qu'ils dégageaient. Mais ce jour-là, ce ne fut pas un jour quelconque. Il descendit de son cheval et donna au lépreux une pièce d'argent en lui embrassant la main. Puis il poursuivit sa route. Quelques jours plus tard, avec de l'argent en poche, il alla rendre visite aux lépreux de l'hospice. Il les réunit et commença à distribuer l'aumône, en embrassant la main de chacun. Il s'était vaincu lui-même et, à partir de ce moment-là, il n'eut plus peur des lépreux et les servit humblement.
« Dieu aime encore le monde et m’envoie toi et moi, pour que nous soyons son amour et sa compassion pour les pauvres » : c'est ce que sainte Mère Teresa de Calcutta avait l'habitude de répéter à ceux qu'elle rencontrait pour les engager dans la charité envers les plus démunis. Elle était convaincue qu'en servant les plus pauvres des pauvres, il ne fallait pas être un simple travailleur social, mais un frère qui va à la recherche d'autres frères. En effet, sa charité était animée par la foi, et non par une simple philanthropie. Pour elle, il était urgent de sortir les gens de la misère, mais il était encore plus important de leur transmettre le message que Dieu est Amour et que cet amour se traduit par une attention pour leur situation. Sa pensée à cet égard était très claire : « Dieu s'est identifié à l'affamé, à l'infirme, à celui qui est nu, au sans-abri ; à la faim non seulement de pain, mais aussi d'amour, d'attention, de considération de la part de quelqu'un ; au manque non seulement de vêtements, mais aussi de cette compassion que seuls quelques-uns ressentent pour ceux qu'ils ne connaissent pas ; aux sans-abri, non seulement parce qu'ils ne possèdent pas d'abri de pierre, mais aussi parce qu'ils n'ont personne qu’ils puissent considérer comme proches ».
L'Église catholique et l'Église orthodoxe sont unies dans la célébration de la Nativité de Marie. Cette fête, qui naquit en Orient, a été introduite à Rome par le Pape Serge Ier au VIIe siècle. Ce jour-là, une procession partait de l'église Saint Hadrien, dans le Forum, pour se rendre à la basilique Sainte-Marie-Majeure. Selon le Calendrier liturgique, elle est commémorée le 8 septembre. En Orient, la nativité de Marie était déjà célébrée au IVe siècle et était liée à la construction de la basilique Sainte-Anne à Jérusalem. Ce lieu de culte se trouvait à l'emplacement de la maison où naquit Marie, dont les parents étaient Anne et Joachim. De Jérusalem, le souvenir de la Nativité de Marie est passé à Constantinople et l'Église d'Orient la célèbre en la rattachant à la Conception. Il ne faut pas oublier que l'Église ne célèbre la naissance sur terre et la naissance au Ciel que de Jésus, Marie et Jean Baptiste.
L’Archibasilique du Très Saint Sauveur et des Saints Jean-Baptiste et Jean l’Évangéliste, communément appelée Saint-Jean-de-Latran, est la cathédrale de Rome. Mater et Caput de toutes les Églises de Rome et du monde, elle est un point de référence pour l’Église universelle. Le 9 novembre, on célèbre sa dédicace, réalisée en 324 par le Pape Sylvestre, il y a exactement 1 700 ans.
Jésus, « reste avec nous et nous commencerons à briller comme tu brilles, à briller de manière à être une lumière pour les autres » (Meditations on Christian Doctrine, VII, 3). Cette phrase célèbre du Cardinal John Henry Newman résume sa pensée et son héritage. Personnage dérangeant à son époque, il a suscité des réactions diverses, y compris chez les catholiques. On lui doit l'ouverture aux laïcs et leur participation à l'évangélisation dans une Angleterre du XIXe siècle ancrée dans la tradition et opposée à l'innovation. Mais Newman n'était certainement pas un homme qui se dérobait et il promouvait un laïcat intelligent et instruit : « Je veux un laïcat qui ne soient ni arrogant, ni hâtif dans ses discours, ni polémique, mais des hommes qui connaissent leur religion, qui entrent dans celle-ci, qui savent bien où ils se situent, qui savent ce qu'ils croient et ce qu'ils ne croient pas, qui connaissent si bien leur croyance qu'ils peuvent rendre compte de celle-ci, qui connaissent si bien l'histoire qu'ils peuvent la défendre » (The Present Position of Catholics in England, IX, 390). C’est ainsi qu’il fit participer les laïcs à l'enseignement et à la catéchèse, rencontrant cependant une opposition même au sein du clergé.
Veille de Noël 1252 à Assise : Sainte Claire était alitée dans le dortoir du monastère de Saint-Damien à cause de sa maladie. Ses sœurs la laissèrent seule pour la récitation de Matines, mais elle aurait voulu les rejoindre au moins cette nuit-là. Elle demanda alors au Seigneur d'exaucer son souhait, tant sa dévotion au mystère de la naissance du Sauveur était grande. Ce qui s'est passé ensuite a incité Pie XII, plus de sept siècles plus tard, le 14 février 1958, à proclamer Claire patronne universelle de la télévision et des télécommunications. Cet épisode est toujours d'actualité, puisque le jour où l'on célèbre la naissance de la Sainte au Ciel, le 11 août, le Gouvernorat la rappelle lui aussi pour son patronage sur la Direction des Télécommunications et des Systèmes informatiques.
L'un des quatre premiers Docteurs de l'Église d'Occident, il encouragea l'évangélisation de l'Angleterre et dicta les règles fondamentales du chant qui porte son nom. Il s'agit de Grégoire, à qui l'on a donné l'appellation de Grand. Né dans une riche famille patricienne de Rome vers 540, il reçut une très bonne formation culturelle. Il étudia le droit, la Bible et les œuvres des Pères, en particulier de saint Augustin.
Page 2 sur 2