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  • 10 décembre : Bienheureuse Vierge Marie de Lorette

    Là où le « oui » de Marie eut lieu

    Il existe une Maison plus précieuse que les autres, dont les murs ont été témoins de l’Annonciation et de la pleine disponibilité de Marie à la volonté de Dieu. Cette Maison, selon la tradition, se trouve à Lorette, dans le sanctuaire marial dédié à la Vierge de Lorette, construit précisément pour l’accueillir.

  • 10 février : sainte Scholastique

    Sœur jumelle de saint Benoît de Norcia, Scholastique a lié de manière indissoluble son nom à celui de son frère, servant Dieu dans la contemplation et la vie communautaire. On ne connaît de sa vie que quelques événements hagiographiques, racontés dans le deuxième Livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand, dont le sujet principal est la vie de Benoît.

  • 11 février : Bienheureuse Vierge Marie de Lourdes

    Je suis l’Immaculée Conception

    La Vierge Marie apparut 18 fois à Bernadette Soubirous, âgée de 14 ans, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, dans la grotte de Massabielle, à Lourdes. Elle demanda à Bernadette de devenir sa messagère et de collaborer avec elle à la conversion des pécheurs. Elle lui présenta également des requêtes : faire de la Grotte un lieu de prière et de pèlerinage. Elle lui parla aussi du dogme proclamé en 1854 par Pie IX.

  • 11 NOVEMBRE : SAINT MARTIN DES TOURS

    Un acte de charité transmis depuis des siècles

    Saint-Martin de Tours est incontestablement connu dans le monde entier, ne serait-ce que pour son acte de charité consistant à partager la moitié de son manteau avec un pauvre. La tradition veut que cette même nuit, Jésus lui soit apparu sous les traits d’un pauvre qui portait la moitié de son manteau.

  • 11 Octobre : Saint Jean XXIII

    Le Pape de la paix et du dialogue avec tous

    « La main sur la conscience, qu'ils entendent le cri angoissé qui, de tous les lieux de la terre, des enfants innocents aux vieillards, des individus aux communautés, s’élève vers le ciel : la paix ! La paix ! Nous renouvelons aujourd'hui cette imploration solennelle ». C'est ainsi que saint Jean XXIII, dans un message diffusé par Radio Vatican, lança un appel à la paix aux dirigeants du monde, mais en particulier à ceux des États-Unis d'Amérique et de l'Union soviétique. C'était le 25 octobre 1962, en pleine crise des missiles de Cuba. Jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un troisième conflit n'avait été aussi proche. En effet, du 14 au 29 octobre, le monde fut au bord du précipice nucléaire. L'intervention du Pape, qui avait ouvert le concile Vatican II le 11 octobre, eut pour effet de réveiller les consciences, notamment celles de John Fitzgerald Kennedy et de Nikita Khrouchtchev (Sergeevič Chruščëv).

    Le 11 avril de l'année suivante, le Pape Roncalli publiait sa dernière Encyclique, Pacem in Terris, dans laquelle il s'adressait aux hommes de bonne volonté. C'était le Jeudi Saint, un jour qui n'a pas été choisi au hasard pour souligner le fondement de la paix : « La paix sur la terre, objet du profond désir de l'humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s'affermir que dans le respect absolu de l'ordre établi par Dieu ».

    Avec cette Encyclique, le Souverain Pontife adressa un appel sincère à tous, sans distinction, afin qu'ils s'efforcent activement de promouvoir la paix par tous les moyens. Ce zèle en faveur de la pacification entre les peuples et du rejet de la guerre lui valut d'être appelé le « bon Pape ».

    Angelo Giuseppe Roncalli naquit le 25 novembre 1881 à Sotto il Monte (Bergame, Italie), dans une famille d'agriculteurs. C'était une famille pauvre, mais riche de foi et de valeurs qui s'imprimèrent dans le cœur du petit garçon. En 1892, il entra au séminaire de Bergame grâce à l'aide de son curé et du comte Giovanni Morlani. En 1900, il obtint une bourse et se rendit à Rome pour parfaire ses études de théologie.  Le 10 août 1904, il fut ordonné prêtre à Rome.  De retour à Bergame, il devient secrétaire personnel de l’Évêque Giacomo Maria Radini Tedeschi.  Pendant ces années, il enseigna au séminaire local et fonda le périodique La Vita Diocesana. Au cours de la Première Guerre mondiale, il fut enrôlé dans le Corps de santé militaire et exerça la fonction d'aumônier dans plusieurs hôpitaux.

    Après être entré dans le service diplomatique du Saint-Siège, Pie XI l'envoya en 1925 comme Visiteur apostolique en Bulgarie, où il resta pendant dix ans. Dans le même temps, le Pape Ratti le nomme Evêque titulaire d'Aeropoli. Il choisit comme devise épiscopale : Oboedientia et pax

    Le 27 novembre 1935, il fut nommé Délégué apostolique en Turquie et en Grèce. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il fut en première ligne pour défendre les juifs et parvint à sauver des centaines d'enfants de la déportation. Le 20 décembre 1944, Pie XII le nomma Nonce apostolique à Paris où, à la fin de la guerre, il dut s’occuper du problème des prisonniers et affronter les questions de la réorganisation de la hiérarchie ecclésiastique et de la présence de prêtres ouvriers. Le 12 janvier 1953, il fut créé Cardinal et, le 25 du même mois, promu Patriarche de Venise.

    À la mort de Pie XII, il fut élu Pape le 28 octobre 1958 et choisit le nom de Jean XXIII.  Pendant son pontificat, il convoqua le Synode romain, institua la Commission pour la révision du Code de droit canonique et convoqua le Concile œcuménique Vatican II. Il se rendit en visite dans plusieurs paroisses du diocèse et se prodigua pour l'évangélisation, l'œcuménisme et le dialogue avec les personnes éloignées de l'Église.

    En mars 1963, il reçut le prix international Balzan pour la paix, en reconnaissance de son intense activité pour éviter les conflits et promouvoir la coexistence pacifique entre les peuples.

    Le 3 juin 1963, Jean XXIII mourut des suites d'un cancer de l'estomac. Jean-Paul II le béatifia le 3 septembre 2000. Le 3 juin 2001, Dimanche de Pentecôte, après la reconnaissance canonique de son corps retrouvé intact, celui-ci fut transféré des Grottes du Vatican à l'autel de Saint-Jérôme dans la Basilique Saint-Pierre. Le Pape François le canonisa le 27 avril 2014. Sa mémoire liturgique a lieu le 11 octobre, en  l'anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II.

     

  • 12 décembre : Notre-Dame de Guadalupe

    L’évangélisatrice du Nouveau Monde

    Il n’existe aucun Latino-américain qui ne connaisse pas ou ne soit pas lié, de près ou de loin, à la Vierge de Guadalupe. Elle est invoquée comme Impératrice du continent américain et Patronne du Mexique, et elle est la plus aimée des peuples autochtones, en tant que « Virgen morenita », une jeune fille native.

  • 12 janvier, saint Antonio Maria Pucci, de l’Ordre des Serviteurs de Marie

    Le « petit curé » qui se donna entièrement pour ses paroissiens

    Il ne recula jamais devant les besoins de la population, se donna entièrement à tous par charité et alla même jusqu’à distribuer ses vêtements pour aider les pauvres. Il défia également l’hostilité de certains citoyens anticléricaux et, alors qu’il parcourait les rues de Viareggio pour distribuer des denrées alimentaires, il fut même frappé à coups de bâton. Pour tous, il était le « petit curé », et on l’identifiait à la présence de Dieu au milieu du peuple. Il était le père des pauvres, le soutien des marins qui bravaient le mauvais temps pour nourrir leur famille. Tous savaient qu’ils pouvaient compter sur les prières de ce petit frère, de petite taille mais au grand cœur et ouvert aux besoins des autres. 

  • 13 décembre : Sainte Lucie, vierge et martyre

    La charité et la lumière qui éclairent la nuit

    Témoin du Christ jusqu’au sacrifice extrême de sa vie, elle est un exemple de cohérence pour ceux qui refusent de se soumettre aux puissants du moment et aux idéologies dominantes. Il s’agit de Lucie, la sainte de la lumière et de la charité, aimée des jeunes garçons et filles dans de nombreux pays européens. Dans la nuit du 13 décembre, des processions de jeunes illuminent l’obscurité avec leurs bougies, traversant villes et villages, pour rappeler une jeune fille de leur âge qui a donné sa vie pour rester fidèle à la vraie Lumière : le Christ. Cette tradition, toujours vivante, surtout en Europe du Nord, désire rappeler la grande charité de Lucie. En effet, non seulement son nom dérive du mot latin lux, qui signifie lumière, mais il est lié à un geste de courage et de générosité de cette jeune fille. On raconte que pour apporter de la nourriture et de l’aide aux chrétiens réfugiés dans les catacombes, elle mettait des bougies sur sa tête pour éclairer les tunnels sombres et avoir les mains libres pour servir.

  • 13 janvier : saint Hilaire de Poitiers, Évêque et Docteur de l’Église

    Un parcours à la recherche de la vérité

    Né à Poitiers, en Aquitaine, vers 310, dans une famille païenne noble et riche, il put recevoir une éducation digne de son rang. Dès son plus jeune âge, il se sentit poussé à rechercher la vérité et, au terme de sa quête, il se convertit au christianisme. Il avait une trentaine d’années lorsqu’il fut baptisé. La lecture de l’Évangile de Jean fut pour lui l’occasion de trouver des réponses à ses questions. Dans l’introduction de son célèbre traité sur la Trinité (De Trinitate), il décrivit son expérience personnelle et souligna les étapes qu’un païen doit accomplir pour parvenir à la connaissance de Dieu.

  • 13 septembre : SAINT JEAN CHRYSOSTOME, DOCTEUR DE L'ÉGLISE

    Il souffrit pour témoigner de l'Évangile

    « Gloire à Dieu, en toutes choses » : c'est par ces mots que, le 14 septembre 407, saint Jean Chrysostome, “Bouche d'or”, appelé ainsi en raison de son art oratoire et de son éloquence, a conclu son pèlerinage terrestre. Né à Antioche entre 344 et 354, il se consacre à l'étude de la rhétorique et des lettres sous la direction du célèbre Libanius. À la fin de ses études, il se laissa séduire par le monde et se passionna pour le théâtre et les joutes oratoires. Peu après, cependant, il se prépara au baptême et le reçut le dimanche de Pâques d'une année non précisée. Il fréquenta alors le Cercle Diodore, une sorte de séminaire où l'on pouvait suivre des études théologiques. Pendant cette période, il s'intéressa à l'exégèse des Saintes Écritures et apprit la méthode historico-littéraire de l'école d'Antioche. Il passa ensuite six ans à vivre une vie d'ermite, d'abord sur la colline de Silpius, près d'Antioche, puis dans une grotte, dans la solitude et la pénitence.

  • 14 décembre : Saint Jean de la Croix, Docteur de l’Église

    Un contemplatif au service du Royaume de Dieu

    « Dieu humilie grandement l’âme pour l’élever ensuite beaucoup » : c’est ainsi que s’exprime saint Jean de la Croix, réformateur de l’ordre du Carmel avec sainte Thérèse d'Ávila. Il est considéré comme l’un des poètes les plus importants de la littérature espagnole. Ses plus grandes œuvres sont : La montée du Carmel, La nuit obscure, Le cantique spirituel et La vive flamme d’amour.

  • 14 février : Saints Cyrille et Méthode

    Les évangélisateurs des peuples slaves

    Ils sont célèbres pour avoir été les évangélisateurs des peuples slaves, pour lesquels ils créèrent un alphabetaccessible et compréhensible par une grande partie de la population afin de leur transmettre la connaissance des Écritures. Il s’agit de Cyrille et Méthode, deux frères originaires de Thessalonique en Grèce, à l’époque de l’Empire byzantin. Méthode naquit vers 825 et deux ans plus tard ce fut le tour de Cyrille, qui s’appelait Constantin mais qui prit ce nouveau nom, avec lequel il est entré dans l’histoire, lorsqu’il revêtit l’habit monastique sur son lit de mort.

  • 14 septembre : Exaltation de la Sainte Croix

    Le signe sacré de l'amour de Dieu

    « Nous ne nous glorifierons jamais que de la Croix de Jésus-Christ notre Seigneur : c'est lui qui est notre salut, notre vie et notre résurrection. C'est par lui que nous avons été sauvés et délivrés » (Ga 6,14). Telle est l'Antienne d'entrée de la célébration de l'Exaltation de la Sainte Croix. Cette fête, qui célèbre la victoire du Christ sur le péché et la mort, unit l'Église catholique et l'Église orthodoxe. Cette dernière attache une grande importance à cette fête, presque comme à celle de Pâques. L'origine de cette fête remonte au culte des premières communautés chrétiennes de Jérusalem, où le Vendredi saint, la Sainte Croix était solennellement vénérée.

  • 15 août : Assomption au ciel de la Bienheureuse Vierge Marie

    « C'est pourquoi, après avoir de nouveau élevé vers Dieu des demandes suppliantes et invoqué la lumière de l'Esprit de Vérité, à la gloire du Dieu tout-puissant, qui a répandu sa bienveillance particulière sur la Vierge Marie en l'honneur de son Fils, le Roi immortel des siècles et le vainqueur du péché et de la mort pour la plus grande gloire de son auguste Mère et pour la joie et l'exultation de toute l'Église, par l'autorité de notre Seigneur Jésus-Christ, des saints apôtres Pierre et Paul, et la nôtre, nous prononçons, déclarons et définissons comme dogme révélé par Dieu que : l'immaculée Mère de Dieu, toujours vierge Marie, ayant achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevé corps et âme à la gloire céleste ». C'est ainsi que Pie XII, par la Constitution apostolique Munificentissimus Deus du 1er novembre 1950, a défini le dogme de l'Assomption de Marie au Ciel  corps et âme.

  • 15 Novembre : Saint Albert Le Grand, Évêque Et Docteur De L’église

    Le maître de Thomas d’Aquin

    Religieux, évêque, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste, maître de saint Thomas d’Aquin. Il s’agit d’Albrecht von Bollstädt, plus connu sous le nom d’Albertus Magnus, un homme d’une grande culture, notamment dans le domaine des sciences naturelles, qui a laissé une somme théologique qui servit de modèle à la célèbre Somme théologique de Thomas d’Aquin.

  • 15 octobre : Sainte Thérèse de Jésus, Docteur de l'Église

    Une femme réformatrice d’hommes

    « C'était une femme tourmentée et errante... elle enseignait en tant que professeur, contrairement à ce qu'enseignait saint Paul, qui ordonnait que les femmes n’enseignent pas ». Tel est le jugement porté par le Nonce apostolique en Espagne, Mgr Filippo Sega, sur Thérèse de Jésus, née Thérèse de Ahumada. En la qualifiant d'errante, il avait raison, car en 1577, elle avait déjà fondé 12 monastères dans toute l'Espagne et parcouru plus de cinq mille kilomètres. Tout cela avec les moyens de l'époque, sur des routes qui ne pouvaient être définies comme telles, avec toutes les difficultés qu'impliquait le fait de se déplacer d'un endroit à l'autre du royaume, surtout pour une femme et encore plus pour une moniale. Et pourtant, au cours de sa vie, elle réussit à fonder 17 monastères avec très peu de moyens financiers, des problèmes de santé, et d'innombrables difficultés à trouver des maisons disponibles pour les transformer en couvents religieux. Sa faute originelle, pour l'époque, était d'être une femme et, de surcroît, une réformatrice de la vie consacrée, également masculine.

  • 17 février : les sept saints fondateurs de l’Ordre des Serviteurs de Marie

    Sept marchands unis dans l’imitation et la louange de la Vierge Marie

    En 1233, le jour de l’Assomption de Marie, sept marchands se réunirent dans un oratoire à Florence. Ils étaient tous aisés et appartenaient à l’ancienne noblesse de la ville. Ils s’appelaient Bonfiglio Monaldi, Buonagiunta Manetti, Manetto dell’Antella, Amadio degli Amidei, Uguccione degli Uguccioni, Sostegno dei Sostegni, Alessio Falconieri.

  • 18 février : le Bienheureux Giovanni da Fiesole connu sous le nom de Beato Angelico

    La peinture comme instrument pour faire connaître à tous les mystères de la foi

    Guido di Pietro, connu sous le nom de Giovanni da Fiesole ou mieux encore sous celui de Beato Angelico, était un frère dominicain doté d’un grand talent pour la peinture.

    Il fut appelé ainsi en raison du grand message de foi qui imprègne toutes ses œuvres, de l’humilité qui le caractérisait et de la valeur mystique qu’il attribuait à la lumière.

  • 18 OCTOBRE : SAINT LUC, ÉVANGÉLISTE

    Un médecin qui écrivit l'Évangile pour les païens

    Saint Luc est un médecin, né à Antioche dans une famille païenne, soucieux de ses patients dont il connaît la faiblesse et souvent la misère, jusqu'au jour où il entend saint Paul parler de Jésus. Dès lors, il embrasse la foi et n'abandonne plus l'Apôtre, le suivant jusqu'à son martyre à Rome en 67.

  • 1er octobre : Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Docteur de l'Église

    Une « petite voie » à la portée de tous

    L'« étoile de mon pontificat » : c'est ainsi que Pie XI qualifia sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face. C'est lui qui la béatifia, le 29 avril 1923, et qui la canonisa, le dimanche 17 mai 1925, dans la Basilique Saint-Pierre, devant une foule d'environ cinquante mille fidèles, dont seule une petite partie avait pu trouver place dans la Basilique vaticane. À cette occasion, le Pontife souligna que Thérèse, « consciente de sa propre fragilité, s'en remit avec confiance à la divine Providence afin de parvenir, en ne comptant que sur son aide, à la parfaite sainteté de vie, même à travers de dures difficultés, ayant décidé de tendre à celle-ci par l'abdication totale et joyeuse de sa propre volonté ».

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