Laurent naquit en 225 à Osca (Huesca), en Espagne. Dans sa jeunesse, il se rendit à Rome, où il se fit remarquer par sa piété, sa charité envers les pauvres et sa droiture morale.
La famille Canossa était une famille très importante. La célèbre Mathilde avait joué un rôle de premier plan en janvier 1077 dans la médiation entre l’empereur Henri IV et le Pape Grégoire VII, qui avait excommunié l’empereur.
Sœur jumelle de saint Benoît de Norcia, Scholastique a lié de manière indissoluble son nom à celui de son frère, servant Dieu dans la contemplation et la vie communautaire. On ne connaît de sa vie que quelques événements hagiographiques, racontés dans le deuxième Livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand, dont le sujet principal est la vie de Benoît.
Les saintes Rufine et Seconde furent deux martyres chrétiennes nées à Rome, dont l’existence et le martyre sont attestés par de nombreuses sources autorisées, telles que le Martyrologe hiéronymien, plusieurs Itinérairesde pèlerins à Rome, la Notitia Ecclesiarum de Guillaume de Malmesbury et surtout le Martyrologe romain, qui les commémore le 10 juillet. Elles subirent le martyre près de Rome, en un lieu appelé « sylva nigra », autour de l’année 260.
Il était connu comme l’Apôtre de l’Andalousie, un prédicateur de grand talent et un maître spirituel, qui guida à la sainteté de nombreuses personnes et suscita des conversions parmi ceux qui l’écoutaient.
Il s’appelait Jean d’Ávila. Il était né à Almodóvar del Campo (Ciudad Real), en Espagne, vers 1499 ou 1500, dans une famille riche et très religieuse, propriétaire d’une mine d’argent.
Saint Léon partage avec le Pape saint Grégoire le titre de « le Grand ». Il naquit à la fin du IVᵉ siècle en Étrurie. Tout d’abord diacre à Rome, il fut ordonné prêtre et accomplit une mission en Gaule avant d’être élu Pape en 440, exerçant son ministère pendant vingt ans dans une période de grandes difficultés.
Daniel Comboni, devenu le premier Évêque de l’Afrique centrale et fondateur de deux instituts missionnaires, naquit dans des circonstances modestes. Il vit le jour le 15 mars 1831 à Limone sul Garda, dans une famille de paysans pauvres au service d’un propriétaire terrien. Ses parents, Luigi et Domenica, étaient profondément religieux, mais leur vie fut marquée par la douleur : Daniel fut le seul de leurs huit enfants à survivre au-delà de l’enfance.
Il visitait les malades, aidait les nécessiteux, soutenait également ceux dont l’esprit était faible : il priait, jeûnait, célébrait la Messe et pleurait pour les pécheurs qui se confessaient à lui, demandant à Dieu qu’ils soient libérés de l’esclavage du péché.
Un lien indissoluble, qui fut scellé pendant leur vie et qui se poursuit dans l’éternité, unit François et Claire d’Assise. Celle qui se désignait comme la « petite plante » de François embrassa, à son exemple, Dame pauvreté.
La Vierge Marie apparut 18 fois à Bernadette Soubirous, âgée de 14 ans, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, dans la grotte de Massabielle, à Lourdes. Elle demanda à Bernadette de devenir sa messagère et de collaborer avec elle à la conversion des pécheurs. Elle lui présenta également des requêtes : faire de la Grotte un lieu de prière et de pèlerinage. Elle lui parla aussi du dogme proclamé en 1854 par Pie IX.
Il est le père d’une innombrable foule de contemplatives et de contemplatifs qui ont trouvé dans sa Règle une source de vie et d’inspiration. Il ne fait aucun doute que l’influence de saint Benoît de Nursie traverse les siècles et demeure toujours actuelle.
Saint Barnabé, bien qu’il ne fût pas l’un des douze Apôtres choisis directement par Jésus, a été reconnu comme Apôtre à part entière dès les premiers Pères de l’Église et par saint Luc. Cette reconnaissance lui fut attribuée non seulement en raison d’une vocation spéciale inspirée par l’Esprit Saint, mais aussi pour le rôle important qu’il joua dans la diffusion du christianisme, collaborant activement avec les autres Apôtres.
Saint-Martin de Tours est incontestablement connu dans le monde entier, ne serait-ce que pour son acte de charité consistant à partager la moitié de son manteau avec un pauvre. La tradition veut que cette même nuit, Jésus lui soit apparu sous les traits d’un pauvre qui portait la moitié de son manteau.
« La main sur la conscience, qu'ils entendent le cri angoissé qui, de tous les lieux de la terre, des enfants innocents aux vieillards, des individus aux communautés, s’élève vers le ciel : la paix ! La paix ! Nous renouvelons aujourd'hui cette imploration solennelle ». C'est ainsi que saint Jean XXIII, dans un message diffusé par Radio Vatican, lança un appel à la paix aux dirigeants du monde, mais en particulier à ceux des États-Unis d'Amérique et de l'Union soviétique. C'était le 25 octobre 1962, en pleine crise des missiles de Cuba. Jamais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un troisième conflit n'avait été aussi proche. En effet, du 14 au 29 octobre, le monde fut au bord du précipice nucléaire. L'intervention du Pape, qui avait ouvert le concile Vatican II le 11 octobre, eut pour effet de réveiller les consciences, notamment celles de John Fitzgerald Kennedy et de Nikita Khrouchtchev (Sergeevič Chruščëv).
Le 11 avril de l'année suivante, le Pape Roncalli publiait sa dernière Encyclique, Pacem in Terris, dans laquelle il s'adressait aux hommes de bonne volonté. C'était le Jeudi Saint, un jour qui n'a pas été choisi au hasard pour souligner le fondement de la paix : « La paix sur la terre, objet du profond désir de l'humanité de tous les temps, ne peut se fonder ni s'affermir que dans le respect absolu de l'ordre établi par Dieu ».
Avec cette Encyclique, le Souverain Pontife adressa un appel sincère à tous, sans distinction, afin qu'ils s'efforcent activement de promouvoir la paix par tous les moyens. Ce zèle en faveur de la pacification entre les peuples et du rejet de la guerre lui valut d'être appelé le « bon Pape ».
Angelo Giuseppe Roncalli naquit le 25 novembre 1881 à Sotto il Monte (Bergame, Italie), dans une famille d'agriculteurs. C'était une famille pauvre, mais riche de foi et de valeurs qui s'imprimèrent dans le cœur du petit garçon. En 1892, il entra au séminaire de Bergame grâce à l'aide de son curé et du comte Giovanni Morlani. En 1900, il obtint une bourse et se rendit à Rome pour parfaire ses études de théologie. Le 10 août 1904, il fut ordonné prêtre à Rome. De retour à Bergame, il devient secrétaire personnel de l’Évêque Giacomo Maria Radini Tedeschi. Pendant ces années, il enseigna au séminaire local et fonda le périodique La Vita Diocesana. Au cours de la Première Guerre mondiale, il fut enrôlé dans le Corps de santé militaire et exerça la fonction d'aumônier dans plusieurs hôpitaux.
Après être entré dans le service diplomatique du Saint-Siège, Pie XI l'envoya en 1925 comme Visiteur apostolique en Bulgarie, où il resta pendant dix ans. Dans le même temps, le Pape Ratti le nomme Evêque titulaire d'Aeropoli. Il choisit comme devise épiscopale : Oboedientia et pax.
Le 27 novembre 1935, il fut nommé Délégué apostolique en Turquie et en Grèce. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il fut en première ligne pour défendre les juifs et parvint à sauver des centaines d'enfants de la déportation. Le 20 décembre 1944, Pie XII le nomma Nonce apostolique à Paris où, à la fin de la guerre, il dut s’occuper du problème des prisonniers et affronter les questions de la réorganisation de la hiérarchie ecclésiastique et de la présence de prêtres ouvriers. Le 12 janvier 1953, il fut créé Cardinal et, le 25 du même mois, promu Patriarche de Venise.
À la mort de Pie XII, il fut élu Pape le 28 octobre 1958 et choisit le nom de Jean XXIII. Pendant son pontificat, il convoqua le Synode romain, institua la Commission pour la révision du Code de droit canonique et convoqua le Concile œcuménique Vatican II. Il se rendit en visite dans plusieurs paroisses du diocèse et se prodigua pour l'évangélisation, l'œcuménisme et le dialogue avec les personnes éloignées de l'Église.
En mars 1963, il reçut le prix international Balzan pour la paix, en reconnaissance de son intense activité pour éviter les conflits et promouvoir la coexistence pacifique entre les peuples.
Le 3 juin 1963, Jean XXIII mourut des suites d'un cancer de l'estomac. Jean-Paul II le béatifia le 3 septembre 2000. Le 3 juin 2001, Dimanche de Pentecôte, après la reconnaissance canonique de son corps retrouvé intact, celui-ci fut transféré des Grottes du Vatican à l'autel de Saint-Jérôme dans la Basilique Saint-Pierre. Le Pape François le canonisa le 27 avril 2014. Sa mémoire liturgique a lieu le 11 octobre, en l'anniversaire de l'ouverture du concile Vatican II.
De ces deux martyrs, saint Prothe et saint Hyacinthe, on ne connaît que leurs noms, le lieu de leur sépulture et la date de leur mort, le 11 septembre, jour où l’Église les commémore. Toutefois, selon d’anciennes sources telles que la Depositio martyrum de Rome et les Sacramentaires gélasien et grégorien, leur martyre est un fait historique certain, de même que l’ancienneté et la large diffusion du culte qui leur est rendu.
Épouse, mère de quatre enfants, veuve, fondatrice de l’Ordre de la Visitation : toute la vie de Jeanne-Françoise Frémyot de Chantal fut une recherche constante de Dieu, à chaque étape de son existence.
« Chi ha metta e chi non ha prenda » (Que celui qui a mette, et que celui qui n’a pas prenne) : voilà ce qui était écrit sur un chapeau retourné, placé dans un cabinet médical très particulier. C’est dans ce cabinet que saint Joseph Moscati exerçait sa profession : les pauvres ne payaient pas leurs visites, ils sortaient même avec de la nourriture et des médicaments gratuits.
Il ne recula jamais devant les besoins de la population, se donna entièrement à tous par charité et alla même jusqu’à distribuer ses vêtements pour aider les pauvres. Il défia également l’hostilité de certains citoyens anticléricaux et, alors qu’il parcourait les rues de Viareggio pour distribuer des denrées alimentaires, il fut même frappé à coups de bâton. Pour tous, il était le « petit curé », et on l’identifiait à la présence de Dieu au milieu du peuple. Il était le père des pauvres, le soutien des marins qui bravaient le mauvais temps pour nourrir leur famille. Tous savaient qu’ils pouvaient compter sur les prières de ce petit frère, de petite taille mais au grand cœur et ouvert aux besoins des autres.
Il trouva la force de pardonner à l’assassin de son frère, bien que ce geste ait provoqué de profonds conflits avec sa famille. Son père, en particulier, n’accepta jamais ce choix et c’est précisément pour cette raison que Jean Gualbert décida d’entrer au monastère bénédictin de San Miniato, à Florence.
Le Pape Léon III, né à Rome, fut éduqué dès son enfance dans les institutions de l’Église romaine, notamment au sein du « vestiaire pontifical », le bureau chargé de l’administration du Trésor papal.
Ordonné sous-diacre, puis Cardinal du titre de Sainte-Suzanne, il conserva un rôle important dans cette administration dont il fut nommé responsable en 789, devenant ainsi l’un des principaux collaborateurs du Pape Adrien Ier.
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