Seleziona la tua lingua

  • L'Observatoire du Vatican

    L'Observatoire astronomique, ou Specola Vaticana, est un institut de recherche scientifique dépendant directement du Saint-Siège ; il est placé sous la direction du Gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican.

    L'Observatoire du Vatican peut être considéré comme l'un des plus anciens observatoires astronomiques au monde. En effet, son origine remonte à la seconde moitié du XVIe siècle, lorsque le Pape Grégoire XIII fit ériger la Tour des Vents au Vatican en 1578 et y invita les astronomes et mathématiciens jésuites du Collège romain à préparer la réforme du calendrier promulguée ensuite en 1582. Depuis lors, avec une grande continuité, le Saint-Siège n'a cessé de manifester son intérêt et son soutien à la recherche astronomique. Cette ancienne tradition a atteint son apogée au XXe siècle avec les recherches menées au Collegio Romano par le célèbre astronome jésuite Angelo Secchi, qui a été le premier à classer les étoiles en fonction de leur spectre. C'est sur la base de cette longue et riche tradition que Léon XIII, pour contrer les accusations persistantes portées contre l'Église de s'opposer au progrès scientifique, a fondé, par le Motu proprio Ut mysticamdu 14 mars 1891, l'Observatoire sur la colline du Vatican, derrière la basilique Saint-Pierre.

    Avec un directeur et un personnel fournis par divers ordres religieux tels que les Barnabites, les Oratoriens, les Augustins et les Jésuites, l'Observatoire a fonctionné au Vatican pendant un peu plus de 40 ans, s'occupant principalement de la mise en œuvre, avec d'autres observatoires, du grand programme international de la Carte Photographique du Ciel. En 1910, saint Pie X donna plus d'espace à la Specola, en lui attribuant la petite villa que Léon XIII avait fait construire dans les jardins du Vatican et en nommant le père jésuite G. Hagen comme directeur. Mais au début des années 1930, l'augmentation de l'éclairage électrique qui avait accompagné la croissance urbaine de la Ville éternelle avait rendu le ciel de Rome si lumineux que les astronomes étaient incapables d'étudier les étoiles les plus faibles.  Pie XI décida alors que la Specola s'installe dans sa résidence d'été de Castelgandolfo, dans les Colli Albani, à environ 35 km au sud de Rome. C'est dans cet environnement riche d'histoire que, vers 1935, un Observatoire moderne fut refondé et confié aux Jésuites, équipé de trois nouveaux télescopes et d'un laboratoire d'astrophysique pour les analyses spectrochimiques. Parmi les différents programmes d'études commencés par la nouvelle institution, il faut mentionner de manière particulière une importante recherche sur les étoiles variables. Puis, en 1957, avec l'installation d'un télescope à grand champ de type Schmidt et l'adjonction d'un centre de calcul moderne, les recherches s'étendirent à de nouveaux domaines tels que le développement de nouvelles techniques de classification des étoiles en fonction de leurs spectres,  des recherches qui se poursuivent toujours à l'Observatoire.

    En raison de l'expansion continue de la ville de Rome et de ses environs, le ciel de Castel Gandolfo est devenu si lumineux que les astronomes ont dû à nouveau se rendre ailleurs pour leurs observations. C'est pourquoi, en 1981, pour la première fois de son histoire, la Specola a fondé un second centre de recherche, le « Vatican Observatory Research Group » (VORG), à Tucson, en Arizona. Les astronomes du Vatican ont leurs bureaux à l'Observatoire Steward de l'Université de l'Arizona et, sur la base d'une parité absolue d'examen de leurs propositions d'observation, ont accès à tous les télescopes modernes de la région. En 1993, l'Observatoire, en collaboration avec l'Observatoire Steward, a achevé la construction du télescope à technologie avancée du Vatican (VATT), en le plaçant sur Mount Graham (Arizona), le meilleur site astronomique du continent nord-américain. Le VATT est le premier télescope optique-infrarouge à faire partie de l'Observatoire international du Mont Graham, un projet qui sera complété dans les années à venir par la construction de quelques-uns des télescopes les plus grands et les plus sophistiqués au monde. Le miroir primaire du VATT, d'un diamètre d'environ 2 mètres, est le premier à être construit selon la nouvelle technique du four rotatif. En disposant de leur propre télescope, les astronomes de la Specola pourront enfin développer des programmes de recherche continus et à long terme à Tucson, comme ils ont pu le faire ces dernières années à Castel Gandolfo. Ainsi, depuis ses deux centres, Castel Gandolfo et Tucson, l'Observatoire du Vatican poursuivra ses études, qui portent notamment sur les modèles cosmologiques, la classification spectrale d'étoiles particulières, la distribution des étoiles riches et pauvres en métaux, les étoiles binaires avec échanges de matière, le matériel présent dans les nuages sombres dans lesquels se forment les nouvelles étoiles, la poussière enveloppant les jeunes étoiles, et l'histoire des sciences. La Specola réalise ces programmes en collaboration avec de nombreux instituts astronomiques d'autres pays, tels que l'Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Finlande, l'Italie, la Lituanie, l'Afrique du Sud et les États-Unis d'Amérique, et elle est membre de l'Union astronomique internationale (UAI) et du Centre international d'astrophysique relativiste (ICRA). En 1987, l'Observatoire du Vatican, en collaboration avec le Centre de théologie et de sciences naturelles de Berkeley, en Californie, a lancé une série de séminaires d'étude dans le domaine interdisciplinaire impliquant la science, la philosophie et la théologie sur le thème de l'action divine dans une perspective scientifique.

    A Castel Gandolfo, la bibliothèque, qui compte environ 22 000 volumes, possède une précieuse collection de livres anciens, dont des ouvrages de Copernic, Galilée, Newton, Kepler, Brahe, Clavius et Secchi ; elle abrite également une importante collection de météorites, précieuses pour les informations qu'elles peuvent nous fournir sur les débuts du système solaire. Les résultats des recherches sont publiés dans des revues internationales. Le rapport annuel est envoyé à environ 400 instituts dans le monde. Tous les deux ans environ, des réunions internationales sont organisées au cours desquelles une vingtaine de scientifiques sont invités à traiter de sujets étudiés par l'Observatoire et dont les actes sont ensuite publiés dans un volume spécial. Toujours à Castel Gandolfo, une école d'été d'astronomie d'une durée d'un mois a été organisée en 1986 pour 25 étudiants de différentes parties du monde, au cours de laquelle d'éminents chercheurs ont présenté des programmes sur des sujets particuliers. Cette initiative, renouvelée en 1988, a désormais lieu tous les deux ans. En outre, les scientifiques qui souhaitent collaborer aux recherches de nos astronomes sont également accueillis à Castel Gandolfo pour des périodes plus ou moins longues.

    L'Observatoire est financé annuellement par le Saint-Siège ; cependant, pour la mise en œuvre de programmes spéciaux tels que le VATT, l'Observatoire compte sur l'aide d'amis et de bienfaiteurs et c'est dans ce but qu'a été créée la Fondation de l'Observatoire du Vatican, exonérée d'impôts dans l'État de l'Arizona.

    https://www.vaticanobservatory.va

    https://www.vaticanobservatory.org/support/foundation

     

  • Observatorio Vaticano

    El Observatorio Astronómico, o Specola Vaticana, es un instituto de investigación científica que depende directamente de la Santa Sede; pertenece a la Gobernación del Estado de la Ciudad del Vaticano.

    El Observatorio del Vaticano puede considerarse uno de los observatorios astronómicos más antiguos del mundo. De hecho, su origen se remonta a la segunda mitad del siglo XVI, cuando el Papa Gregorio XIII hizo erigir en el Vaticano en 1578 la Torre de los Vientos e invitó a los jesuitas astrónomos y matemáticos del Colegio Romano a preparar la reforma del calendario promulgada en 1582. Desde entonces, con sustancial continuidad, la Santa Sede no ha dejado de manifestar interés y de dar su apoyo a la investigación astronómica. Esta antigua tradición alcanzó su apogeo en el siglo XX con las investigaciones realizadas en el Colegio Romano por el famoso astrónomo jesuita P. Angelo Secchi, que fue el primero en clasificar las estrellas según sus espectros. Sobre la base de esta larga y rica tradición, León XIII, para contrarrestar las persistentes acusaciones hechas a la Iglesia de estar en contra del progreso científico, con el Motu proprio  Ut mysticam  del 14 de marzo de 1891 fundó el Observatorio en la colina del Vaticano, detrás de la Basílica de San Pedro.

    Con directores y personal proporcionados por diferentes órdenes religiosas como barnabitas, oratorianos, agustinos y jesuitas, la Specola trabajó en el Vaticano durante poco más de 40 años, ocupándose principalmente de la implementación, junto con otros observatorios, del gran programa internacional del Papel Fotográfico del Cielo. En 1910, San Pío X dio a la Specola más amplios espacios, asignándole la villa que León XIII había mandado construir en los Jardines Vaticanos y nombrando director al jesuita Padre G. Hagen. Pero a principios de los años treinta, el aumento de las luces eléctricas que había acompañado el crecimiento urbano de la Ciudad Eterna había hecho que el cielo de Roma fuera tan brillante que los astrónomos no podían estudiar las estrellas más débiles. Pío XI dispuso entonces que la Specola se trasladara a su residencia de verano a Castel Gandolfo, en las Colinas Albanas, a unos 35 km al sur de Roma. En este entorno tan rico en historia, alrededor de 1935 se refundó y confió a los jesuitas un moderno observatorio equipado con tres nuevos telescopios y un laboratorio astrofísico para análisis espectroquímicos. Entre los diversos programas de estudio a los que dio comienzo el nuevo organismo hay que recordar en particular una importante investigación sobre las estrellas variables. En 1957, con la instalación de un telescopio de gran campo de tipo Schmidt y la adición de un moderno centro de cálculo, se pudo ampliar la investigación a nuevos campos, como el desarrollo de nuevas técnicas para la clasificación de las estrellas en función de sus espectros: investigación esta todavía en curso en el Observatorio.

    Debido a la continua expansión de la ciudad de Roma y sus alrededores, el cielo de Castel Gandolfo se hizo tan brillante que una vez más obligó a los astrónomos a ir a otro lugar para sus observaciones. Así, en 1981, por primera vez en su historia, la Specola fundó un segundo centro de investigación, el “Vatican Observatory Research Group” (VORG), en Tucson, Arizona. Los astrónomos del Vaticano tienen sus oficinas en el Observatorio Steward de la Universidad de Arizona y, sobre la base de la igualdad absoluta de examen de sus propuestas de observación, pueden acceder a todos los telescopios modernos ubicados en la zona. En 1993 la Specola, en colaboración con el Observatorio Steward, llevó a cabo la construcción del Telescopio Vaticano de Tecnología Avanzada (VATT), situándolo en el Monte Graham (Arizona), el mejor sitio astronómico del continente norteamericano. El VATT es el primer telescopio óptico-infrarrojo que forma parte del Observatorio Internacional del Monte Graham: un proyecto que se completará en los próximos años con la construcción de telescopios entre los más grandes y sofisticados del mundo. El espejo primario del VATT, de unos 2 metros de diámetro, es el primero que se ha construido con la nueva técnica del horno giratorio. Con su propio telescopio, los astrónomos del Observatorio finalmente podrán desarrollar en Tucson, como lo han hecho en los últimos años en Castel Gandolfo, programas continuos de investigación a largo plazo. Así, desde sus dos centros, Castel Gandolfo y Tucson, el Observatorio Vaticano continuará sus estudios que incluyen, entre otros, modelos cosmológicos, clasificación espectral de estrellas peculiares, distribución de estrellas ricas y pobres en metales, estrellas binarias con intercambios de materia, material presente en las nubes oscuras en las que se forman nuevas estrellas, polvo que envuelve a estrellas jóvenes, historia de la ciencia. El Observatorio lleva a cabo estos programas en colaboración con muchos institutos astronómicos de otros países, como Argentina, Brasil, Canadá, Chile, Finlandia, Italia, Lituania, Sudáfrica y Estados Unidos de América, y es miembro de la Unión Astronómica Internacional (IAU) y del Centro Internacional de Astrofísica Relativista (ICRA). En 1987, el Observatorio Vaticano, en colaboración con el Centro para la Teología y las Ciencias Naturales con sede en Berkeley, California, inició una serie de seminarios de estudio en el campo interdisciplinario que interesan a la ciencia, la filosofía y la teología sobre el tema de la acción divina en perspectiva científica.

    En Castel Gandolfo, la Biblioteca, con unos 22.000 volúmenes, posee una valiosa colección de libros antiguos, entre los que se incluyen obras de Copérnico, Galileo, Newton, Kepler, Brahe, Clavio y Secchi; también alberga una importante colección de meteoritos, valiosos por la información que nos pueden dar sobre los orígenes del sistema solar. Los resultados de las investigaciones se publican en revistas internacionales. El Informe Anual se envía a unas 400 instituciones de todo el mundo. Aproximadamente cada dos años se organizan reuniones internacionales en las que se invita a una veintena de científicos a tratar temas objeto de estudio del Observatorio y cuyas actas se publican en un volumen especial. También en Castel Gandolfo, en 1986 se organizó una escuela de verano de astronomía de un mes de duración para 25 estudiantes de diversas partes del mundo, en la que destacados estudiosos realizaron programas sobre temas particulares. La iniciativa, que se repitió en 1988, ahora tiene lugar cada dos años. En Castel Gandolfo, además, durante períodos más o menos largos, se alojan científicos que desean colaborar en las investigaciones de nuestros astrónomos.

    El Observatorio está financiado anualmente por la Santa Sede; sin embargo, para la implementación de programas particulares como el VATT, el Observatorio cuenta con la ayuda de amigos y benefactores y para ello se fundó la Sociedad “Vatican Observatory Foundation”, exenta de impuestos en el Estado de Arizona.

    https://www.vaticanobservatory.va

    https://www.vaticanobservatory.org/support/foundation

     

  • Specola Vaticana

    L’Osservatorio Astronomico, o Specola Vaticana, è un istituto di ricerca scientifica direttamente dipendente dalla Santa Sede; esso fa capo al Governatorato dello Stato della Città del Vaticano.

    La Specola Vaticana può essere considerata uno degli Osservatori astronomici più antichi del mondo. La sua origine infatti risale alla seconda metà del secolo XVI, quando Papa Gregorio XIII fece erigere in Vaticano nel 1578 la Torre dei Venti e vi invitò i Gesuiti astronomi e matematici del Collegio Romano a preparare la riforma del calendario promulgata poi nel 1582. Da allora, con sostanziale continuità, la Santa Sede non ha cessato di manifestare interesse e di dare il proprio appoggio alla ricerca astronomica. Questa antica tradizione raggiunse il suo apice nel secolo ventesimo con le ricerche compiute presso il Collegio Romano dal famoso astronomo gesuita P. Angelo Secchi, che per primo classificò le stelle in base ai loro spettri. Fu sulla base di questa lunga e ricca tradizione che Leone XIII, per contrastare le persistenti accuse fatte alla Chiesa di essere contraria al progresso scientifico, con il Motu proprio Ut mysticam del 14 marzo 1891 fondò l'Osservatorio sul colle Vaticano, dietro la Basilica di San Pietro.

    Con direttore e personale forniti da diversi Ordini religiosi come Barnabiti, Oratoriani, Agostiniani, Gesuiti, la Specola operò in Vaticano per poco più di 40 anni, occupandosi principalmente dell'attuazione, insieme ad altri osservatori, del grande programma internazionale della Carta Fotografica del Cielo. Nel 1910, San Pio X dette alla Specola più ampi spazi, assegnandole il villino che Leone XIII aveva fatto costruire nei giardini vaticani e nominando direttore Padre G. Hagen, sj. Ma agli inizi degli anni trenta, l'aumento delle luci elettriche che aveva accompagnato la crescita urbana della Città Eterna aveva reso il cielo di Roma così luminoso da rendere impossibile agli astronomi lo studio delle stelle più deboli. Pio XI dispose allora che la Specola si trasferisse nella sua residenza estiva a Castelgandolfo, sui Colli Albani a circa 35 km a sud di Roma. In questo ambiente così ricco di storia, intorno al 1935 fu rifondato e affidato ai Gesuiti un moderno Osservatorio dotato di tre nuovi telescopi e di un laboratorio astrofisico per analisi spettrochimiche. Tra i vari programmi di studio cui dette inizio il nuovo ente va ricordata in modo particolare un’importante ricerca sulle stelle variabili. Nel 1957 poi, con l'istallazione di un telescopio a grande campo di tipo Schmidt e l'aggiunta di un moderno centro di calcolo, si potè estendere la ricerca a nuovi campi come lo sviluppo di nuove tecniche per la classificazione delle stelle in base ai loro spettri: ricerca questa ancora in atto alla Specola.

    A causa del dilatarsi continuo della città di Roma e dei suoi dintorni, il cielo di Castelgandolfo si fece così luminoso da costringere ancora una volta gli astronomi ad andare altrove per le loro osservazioni. Perciò nel 1981, per la prima volta nella sua storia, la Specola fondò un secondo centro di ricerca, il "Vatican Observatory Research Group" (VORG), a Tucson in Arizona. Gli astronomi del Vaticano hanno i loro uffici presso l'Osservatorio Steward dell'Università di Arizona e, sulla base di assoluta parità di esame delle loro proposte di osservazione, possono accedere a tutti i moderni telescopi situati nella zona. Nel 1993 la Specola, in collaborazione con l'Osservatorio Steward, ha portato a termine la costruzione del Telescopio Vaticano a Tecnologia Avanzata (VATT), collocandolo sul Monte Graham (Arizona), il migliore sito astronomico del continente nordamericano. Il VATT è il primo telescopio ottico-infrarosso facente parte dell'Osservatorio Internazionale del Monte Graham: un progetto che sarà completato nei prossimi anni con la costruzione di telescopi tra i più grandi e sofisticati del mondo. Lo specchio primario del VATT, del diametro di circa 2 metri, è il primo ad essere stato costruito con la nuova tecnica del forno rotante. Avendo a disposizione un proprio telescopio, gli astronomi della Specola potranno finalmente sviluppare a Tucson, come hanno potuto fare negli anni passati a Castelgandolfo, programmi continui di ricerca a lunga scadenza. Così dai suoi due centri, Castelgandolfo e Tucson, l'Osservatorio Vaticano continuerà i suoi studi che comprendono tra l'altro modelli cosmologici, classificazione spettrale di stelle peculiari, distribuzione di stelle ricche e povere in metalli, stelle binarie con scambi di materia, materiale presente nelle nubi oscure in cui si formano nuove stelle, polvere che avvolge stelle giovani, storia della scienza. La Specola svolge questi programmi in collaborazione con molti istituti astronomici di altri Paesi, come Argentina, Brasile, Canada, Cile, Finlandia, Italia, Lituania, Sud Africa e Stati Uniti ed è membro della Unione Astronomica Internazionale (IAU) e del Centro Internazionale per l'Astrofisica Relativistica (ICRA). Nel 1987 la Specola Vaticana, in collaborazione con il Centro per la Teologia e le Scienze Naturali con sede a Berkeley, California, ha dato inizio a una serie di seminari di studio in campo interdisciplinare che interessa scienza, filosofia e teologia sul tema dell’azione divina in prospettiva scientifica.

    A Castelgandolfo la Biblioteca, ricca di circa 22.000 volumi, possiede una preziosa collezione di libri antichi tra cui opere di Copernico, Galileo, Newton, Keplero, Brahe, Clavio, Secchi; accoglie anche una importante collezione di meteoriti, preziose per le informazioni che ci possono dare sui primordi del sistema solare. I risultati delle ricerche vengono pubblicati su riviste internazionali. Il Rapporto Annuale viene inviato a circa 400 istituti sparsi nel mondo. Ogni due anni circa si organizzano incontri internazionali in cui vengono invitati una ventina di scienziati per trattare argomenti oggetti di studio dell'Osservatorio e i cui atti vengono poi pubblicati in apposito volume. Sempre a Castelgandolfo, nel 1986 è stata organizzata una scuola estiva di astronomia della durata di un mese per 25 studenti di varie parti del mondo, nella quale eminenti studiosi hanno svolto programmi su argomenti particolari. L'iniziativa, ripetuta nel 1988, ha ormai assunto una scadenza biennale. A Castelgandolfo inoltre, per periodi più o meno lunghi, vengono ospitati degli scienziati che intendono collaborare alle ricerche dei nostri astronomi.

    L'Osservatorio è finanziato annualmente dalla Santa Sede; tuttavia, per l'attuazione di programmi particolari come il VATT, l'Osservatorio conta sull'aiuto di amici e benefattori e a questo scopo si è fondata la Società "Vatican Observatory Foundation", esente da tasse nello Stato di Arizona.

    https://www.vaticanobservatory.va

    https://www.vaticanobservatory.org/support/foundation

     

  • Vatican Observatory

    The Astronomical Observatory, or Specola Vaticana, is a scientific research institute, directly subject to the Holy See. It is under the Governorate of Vatican City State.

    The Specola Vaticana can be considered one of the oldest astronomical observatories in the world. Its origins date back to the second half of the 16th century, when Pope Gregory XIII had the Tower of Winds built in the Vatican in 1578, and invited Jesuit astronomers and mathematicians of the Roman College to prepare a reform of the calendar, which had been promulgated in 1582. Since then, with significant continuity, the Holy See has never stopped showing an interest in and supporting astronomical research. This ancient tradition reached its peak in the 20th century with research conducted at the Roman College by renowned Jesuit astronomer Fr. Angelo Secchi, who was the first to classify stars according to their spectra. It was the basis of a long and rich tradition. In order to address the persistent accusations that the Church was against scientific progress, on 14 March 1891, Leo XIII issued a Motu Proprio titled, Ut mysticam, founding the Observatory on the Vatican Hill behind the Basilica.

    With a director and staff from various religious orders, among them the Barnabites, the Oratorians, the Augustinians and the Jesuits, the Specola operated inside the Vatican for a little more than 40 years. Its main activity was the implementation of the great international project, “Carte du Ciel” (Map of the Sky), along with other observers. In 1910, Saint Pius X gave the specola more room, bestowing to them the small house that Leo XIII had built in the Vatican Gardens and appointing Jesuit Father G. Hagen as its Director. However, at the beginning of the 1930’s, the increase in electric light that had accompanied the urban growth of the Eternal City had made Rome’s sky so bright that astronomers became unable to study the smallest and weakest stars. Pius XI thus ordered that the Specola be transferred to his summer residence at Castel Gandolfo on the Alban Hills, some 35 kilometres south of Rome.

    In that environment so rich in history, a modern Observatory was re-founded and entrusted to Jesuits in 1935. It was equipped with three new telescopes and a laboratory for astrophysics, capable of  spectrochemical analysis. Among the various research projects of the new Observatory, one deserves particular mention. It was important research on variable stars. In 1957, the installation of a Schmidt wide field telescope and a modern computing centre, permitted expansion into new research areas, such as the development of new techniques for the classification of stars according to their spectra: research that is still ongoing at the Specola.

    As Rome and its outskirts continued to expand, the sky over Castel Gandolfo became so bright as to force the astronomers once again to go elsewhere for their observations. In 1981, for the first time in its history, the Specola founded a second research centre, the Vatican Observatory Research Group (VORG) in Tucson, Arizona. Vatican astronomers have offices at the Steward Observatory at the University of Arizona, where they can access all the modern telescopes in the area. In 1993, the Specola in cooperation with the Steward Observatory, concluded the construction of the Vatican Advanced Technology Telescope (VATT) and placed it on Mount Graham, Arizona, making it the best astronomical site on the North American continent.

    VATT is the first optical-infrared telescope of the International Observatory of Mount Graham, a project that will be completed in a few years with the construction of some of the largest and most sophisticated telescopes in the world. Vatt’s almost two-meter primary mirror was the first to be built with the new technique called spin casting. Having their own telescope, the astronomers of the Specola will finally be able to develop continuous long-range research projects in Tucson, as they did at Castel Gandolfo. The Vatican Observatory will continue to carrry out its research from the two sites of Castel Gandolfo and Tucson, studying among other things, cosmological models, spectral classification of peculiar stars, the distribution of stars rich and poor in metals, binary stars with material exchange, materials in dark matter in which new stars are born, star dust in young stars and the history of science.

    The Specola carries out these programs in cooperation with many astronomical institutes of other countries, including Argentina, Brazil, Canada, Finland, Italy, Lithuania, South Africa and the United States of America, and is a member of the International Astronomical Union and of the International Center for Relativistic Astrophysics. In 1987, the Specola Vaticana in collaboration with the Center for theology and Natural Sciences in Berkley, California, launched a series of multi-disciplinary seminars. which through science, philosophy and theology, explore the theme of divine action from a scientific viewpoint.

    The Library of Castel Gandolfo has 22,000 volumes and a precious collection of ancient books, among which, are the works of Copernicus, Galileo, Newton, Keplero, Brahe, Clavio and Secchi. It also has a significant collection of meteorites, which are precious for the information they provide about the beginning of the solar system. Research results are published in international journals. Its annual report is sent to some 400 institutions throughout the world. Roughly every two years, international conferences are organized, in which some 20 scientists are invited to discuss topics related to the Observatory’s research. The discussions are then published in a volume. In 1986, a summer school program on astronomy was held at Castel Gandolfo. Lasting one month, it brought together 25 students from around the world, who followed lectures by eminent scholars. The course was repeated in 1988 and now takes place every two years. Castel Gandolfo hosts scientists who wish to cooperate with the Specola’s observers, for brief or longer periods.

    The Observatory is currently funded by the Holy See. However, in order to implement special programs like VATT, the Observatory relies on the help of friends and donors. The “Vatican Observatory Foundation” was established for this purpose and is tax free in the State of Arizona.

    https://www.vaticanobservatory.va

    https://www.vaticanobservatory.org/support/foundation

     

Seleziona la tua lingua